Devenir biohacker : améliorer le fonctionnement du corps et lui offrir une meilleure santé. Ce concept nous vient des États-Unis et se répand de plus en plus en France depuis ces 10 dernières années. Ainsi, je vous explique pourquoi j’ai décidé de devenir biohacker, comment j’ai considéré mon corps comme un système. Ensuite, je reviens plus longuement sur la définition du biohacker et quelques biohacks. C’est parti !
Le point de départ : l’optimisation
Voilà plusieurs années que je cherche à progresser et à m’améliorer dans différents secteurs de ma vie. Je souhaite optimiser ma santé afin d’éviter le maximum d’ennuis.
Au début
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai donné 20 ans de ma vie au monde de l’entreprise. Ainsi, j’ai dépensé une énergie folle, toujours plus, souvent trop. Je pourrais dire que j’ai vécu à crédit que ce soit d’argent ou d’énergie. Mais tout crédit doit se rembourser un jour.
Au départ, j’ai emprunté pour ma famille. En fait, je voulais lui donner ce que je n’avais pas eu : grande maison, belle voiture, bateau, patrimoine immobilier, des voyages lointains… Toujours plus. À peine une étape atteinte, je voulais celle d’après.
Ensuite
Très vite, ce cours à la réussite et à la possession a augmenté drastiquement ma pression et mon stress dans mon travail. Aussi, je devais réussir professionnellement et gagner encore plus d’argent.
Alors, je dépensais une énergie folle dans de longues heures de travail : je devenais esclave de mon emploi. Connecté H 24, oubliant le concept des vacances, j’avais une alimentation du genre catastrophique. Je faisais du sport pour rééquilibrer la balance et entretenir mon influx nerveux. Dormant peu et mal, je puisais de plus en plus dans mes réserves d’énergie.
Jusqu’au jour où il faut rembourser sa dette
Un jour, tout à basculé. Donc, j’ai enchaîné les problèmes de santé (troubles intestinaux, circulatoires, blessures aux genoux, etc.). Résultat : 5 opérations en 5 ans. Ex-triathlète de haut niveau, mon corps m’échappait, se dégradait. Je ne pouvais pas continuer à le sacrifier, je devais le comprendre et apprendre à l’optimiser. En fait , je venais d’appliquer intégralement les prémices du biohacking.
La révélation : le biohacking
J’ai voulu changer et surtout comprendre mon corps, mon esprit, mon système. L’exploration de mon physique, de mon mental, de mon état émotionnel, voire même spirituel a commencé. Ainsi, je voulais trouver le sens à ma présence sur terre. Je voulais comprendre mon fonctionnement , ce qui était chez moi, inné, naturel et spontané.
Ces épisodes ont déclenché une envie irrépressible de rechercher l’optimisation de soi . Sans le savoir, j’ai donc commencé à devenir biohacker . Alors, j’étudiais beaucoup, j’expérimentais beaucoup, j’ai même rencontré des experts de renommée internationale. Je me suis recentré sur ce qui me motivait vraiment.
Ainsi, j’ai mis en place de nombreux changements dans ma vie personnelle et professionnelle. Ces changements ont été positifs, mais aussi douloureux jusqu’à me provoquer un état de dépression. J’ai dû accepter mes imperfections et prendre conscience de mes capacités. Petit à petit, j’ai compris l’importance de bien me connaître afin de maîtriser mon fonctionnement, mes réactions et mes pensées.
Considérer son corps comme un système
Ainsi, j’ai dû voir mon corps en tant que système, MON système . J’ai appliqué une démarche essentiellement empirique (je ne m’appuyais que sur l’expérience et l’observation). En fait, tout système met en œuvre des processus . L’Homme possède des processus physiologiques, émotionnels, des procédés mentaux .
Input (ce qui entre dans le système) => processus (transformation, action, etc.) => output (ce qui sort du système). Si le résultat de l’output ne convient pas, il suffit alors de modifier l’input qui va alors donner un autre résultat. C’est ce que l’on nomme une « boucle de feedback ». Ci-dessous sa schématisation :
J’ai le choix : je peux tenter autant d’itérations que possible jusqu’à l’ obtention du résultat souhaité. Nous pouvons appliquer ce processus « d’amélioration continue » afin de parfaire le fonctionnement d’un système.
Prenons l’exemple du sommeil => Itération : Je dors mal et je suis dès fatigué le réveil.
- Entrée de modification : Je me couche plus tôt. Le réveil est meilleur. Je poursuis l’expérience.
- Autre modification Input : le réveil n’est pas mieux : je décide de méditer avant le coucher. Je modifie donc l’entrée, etc.
Voilà comment j’obtiens une meilleure compréhension de mon système . Je peux donc créer des stratégies uniquement pour moi. Je dirais que c’est exactement la définition d’un biohacker : il vise à élaborer la meilleure version de lui-même .
Définition du biohacker
Le biohacker va influencer sa biologie dans le mais d’ améliorer sa santé, sa qualité de vie ou ses performances physiques. Ainsi, il va utiliser des produits naturels ou artificiels que ce soit pour des activités physiques, intellectuelles ou spirituelles dans l’objectif d’augmenter ses capacités. Il veut devenir une meilleure version de lui-même .
Biohacker … j’aime ce mot. Je connaissais le terme « hacker » en informatique. Le hacker arrive à entrer dans un système où sont transférés de multiples données à forte valeur. Devenir biohacker, c’est apprendre à optimiser son système , à connaître ses besoins en énergie mentale et physique. Cette recherche permanente pour tout biohacker demande de l’énergie, beaucoup d’énergie.
De même, le biohacker va vouloir comprendre l’origine de l’humanité et va faire preuve de spiritualité. L’Homme vit grâce aux nombreuses cellules qui le constituent. En fait, ces cellules fonctionnent grâce à l’énergie contenue, provenant de notre alimentation. Sans énergie, un corps ne peut vivre.
Ainsi, le biohacking part du principe que nous possédons des facultés innées encore non exploitées dans notre organisme . Nous avons en nous les capacités de prévenir ou de guérir certaines maladies dues à notre mode de vie (exemple : le stress chronique). L’enjeu est d’interpréter l’output et de disposer de stratégies d’input de plus en plus fines pour accentuer les résultats.
Pour conclure, les biohackers présentent des techniques pour augmenter la qualité de leur santé et de leur bien-être. Voici quelques biohacks utilisés.
Quelques méthodes utilisées par les biohackers
- L’alimentation : privilégier les repas sains et équilibrés (régime méditerranéen ou régime cétogène). Réduire, voire supprimer au maximum le sucre, entraînera la cétose. Ainsi, le corps trouvera son énergie dans les graisses.
- Le jeûne intermittent : ne rien avaler sur une durée de 12 heures et laisser votre appareil digestif au repos. Vous pouvez uniquement boire de l’eau. Votre graisse corporelle se réduit, les inflammations vont diminuer et vous aurez une meilleure régulation de la glycémie.
- Le sommeil : si vous mettez trop de temps à vous endormir, évitez les écrans après 20 h. Ou veillez alors à porter des lunettes spéciales lumière bleue. Vous pouvez également lire, pratiquer la méditation ou la cohérence cardiaque.
- La méditation : excellente technique de relaxation qui peut se pratiquer n’importe où, à toute heure et selon la durée choisie. L’important est d’entraîner votre pleine conscience autant de fois que possible.
- L’activité physique et sportive : l’activité physique favorise la formation de nouvelles cellules nerveuses, dite la neurogenèse. Le sport augmente les facteurs de croissance dans le sang. En plein sport, nous faisons travailler nos muscles, mais ceux-ci se développent uniquement pendant les moments de repos. Autre astuce : prenez de bonnes douches froides au réveil pendant 1 à 2 minutes.
- Les compléments alimentaires : notre alimentation n’est pas assez riche, notamment, en acides gras essentiels oméga-3, en vitamines D3 et K2. Certains biohackers utilisent les nootropes, tels que le brahmi, la L-théanine, le ginseng, le ginkgo. Il existe également une catégorie d’éléments nommés « Brainfood », comme les œufs, les noix, le thé vert, etc.
- La lumière : s’exposer au soleil est intelligemment indispensable pour notre niveau de vitamine D. La lumière est pour beaucoup dans le contrôle de notre horloge interne (le rythme circadien). Le biohacker va utiliser la lumière infrarouge pour son action anti-inflammatoire.
Le biohacking permet d’apprendre la nature. Notre corps et notre mental sont comme des laboratoires et notre conscience comme une observatrice . Notre potentiel est plus important que ce que nous pouvons imaginer.
Devenir biohacker vous intéresse : vous voulez préserver votre santé et votre forme. Mais si vous avez besoin de trouver du courage, de cesser de procrastiner, si vous avez du mal à réaliser vos projets ou atteindre vos objectifs, vous allez déprimer. De même, si vous souhaitez réaliser des performances sportives, votre corps peut alors se fatiguer et se blesser (tendinites, douleurs dans le dos, etc.). Alors, cherchez à biohacker votre corps et optimisez-le !
Ce qu’il faut retenir
Ainsi, je vous ai guidé sur le chemin qui m’a emmené au biohacking, à savoir :
- Le point de départ : l’optimisation.
- La révélation.
- Considérer son corps comme un système.
- Devenir biohacker.
Voilà, en ce qui me concerne, je veux m’aligner avec ce qui compte pour moi. Je veux faire sauter tous ces freins ou verrous internes qui m’empêchent d’être MOI. J’ignore encore toutes les zones que je dois affiner pour avoir l’énergie dont j’ai besoin. Mais j’ai bien dans l’idée de les explorer et de les hacker.
J’ai 48 ans et je pense être dans une phase de ma vie où je vais pouvoir concrétiser des projets et des rêves d’enfant. Je me suis donné 90 jours pour atteindre la performance que je recherche grâce au biohacking.
À suivre…